Democratic Republic of the Congo: DRC : carte des zones de moyens d'existence
Democratic Republic of the Congo: Éliminer la faim en République Démocratique du congo - Rapport de la Revue Stratégique sur la Faim Zéro
AVANT-PROPOS
Les Etats membres du système des Nations Unies, y compris la République Démocratique du Congo (RDC) ont adopté en septembre 2015 les Objectifs de Développement Durable (ODD), qui traduisent un engagement de ces Etats dans un programme ambitieux, qui consiste à transformer ce monde en un lieu où la faim, la pauvreté et les inégalités, seront éradiquées à l’horizon 2030.
L’ODD 2 plus particulièrement, est l’expression d’un engagement en faveur de la lutte contre la faim et la malnutrition.
Au vu des dernières statistiques sur la faim et la malnutrition en RDC, une telle lutte y trouve tout son sens. En effet, selon les résultats de l’enquête du Questionnaire Unifié sur les Indicateurs de Base du Bien-être (QUIBB), menée par l’Institut National de la Statistique (INS) du Ministère du Plan en 2016, environ un ménage sur deux fait face à l’insécurité alimentaire. En outre, les analyses du 15 ème et 16 ème cycle du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), montrent que la tendance des personnes qui sont affectées par l’insécurité alimentaire aiguë est à la hausse au cours de ces dernières années, et que le nombre de ces personnes est passé de 7,7 à 13,1 millions de personnes entre 2017 et 2018.
Par ailleurs, les résultats de l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 2017-2018), montrent « qu’un enfant de moins de 5 ans sur 14 souffre de la malnutrition aiguë ou émaciation.
Cette forme de malnutrition est une tueuse d’enfants ».
La sous-nutrition est un autre fléau inquiétant en RDC qui mérite d’être combattu. Selon l’étude précitée, 42% des enfants de moins de 5 ans souffrent du retard de croissance ou de la malnutrition chronique. L’étude sur le coût de la faim qui avait été menée en 2016 par une équipe interministérielle et pluridisciplinaire avec l’appui du Programme Alimentaire Mondial (WFP) et de l’Union Africaine, a montré « qu’au cours des cinq dernières années (2010-2014), il y a eu 729.160 décès d’enfants dus à la sous-nutrition. Ces décès représentent 31,5% de tous les cas de mortalité d’enfants de moins de 5 ans de cette période. Ceci limite la capacité du pays à atteindre l’un de ses principaux objectifs de développement qu’est la réduction de la mortalité chez les enfants.
L’étude sur le coût de la faim montre en outre, que la malnutrition chronique a des effets négatifs sur les résultats scolaires des enfants par l’accroissement des risques de redoublement et d’abandon et plus tard sur la productivité des personnes qui ont souffert de cette forme de malnutrition. Sur le plan économique, l’étude montre que la RDC perd 4,56% de son produit intérieur brut (PIB) du fait des effets cumulés de la sous-nutrition des enfants en termes de dépenses de santé, frais scolaires et perte de productivité sur le marché de l’emploi ».
Les défis à relever sont certes énormes, mais comme l’a déclaré le Chef de l’Etat, son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans son discours d’investiture le 24 janvier 2019, « le Congo, avec ses 80 millions d’hectares de terres arables et ses 40 millions d’hectares de terres irrigables, peut atteindre l’autosuffisance alimentaire et même nourrir deux milliards de personnes en résorbant ainsi deux fois le déficit alimentaire mondial, s’il est doté d’un programme agricole innovant ».
Ainsi, pour répondre à une situation aussi alarmante, la RDC n’a pas non seulement adopté les ODD, y compris l’ODD 2 qui consiste à éliminer la faim, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable, mais elle a aussi par son Ministère du Plan, conduit l’exercice de contextualisation, de priorisation et de cartographie des ODD.
La revue stratégique sur la faim zéro (RSFZ) a été, par ailleurs, conduite dans le souci de doter le pays d’un document de référence qui pose des diagnostics sur les défis à relever, les opportunités à saisir et les axes stratégiques à prioriser dans la réponse à la problématique de la faim et de la malnutrition en RDC.
Lancée en janvier 2018, la RSFZ a été réalisée sous le leadership du Professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum, Directeur de l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB), qui a été appuyé techniquement par les chercheurs de l’Institut Congolais de Recherche en Développement et Études Stratégiques (ICREDES) et par une équipe interministérielle composée des experts du Gouvernement. Un Conseil Consultatif co-présidé par le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a validé ses résultats.
Au nom de son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, du Gouvernement et du peuple congolais et en mon nom personnel, je tiens à exprimer ma profonde gratitude au WFP pour sa contribution technique et financière qui a permis la réalisation de cette revue. J’adresse également mes félicitations les plus chaleureuses à toute l’équipe qui s’est investie pour la production d’un travail d’une si haute qualité.
Au vu de la situation alarmante de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans notre pays et de l’urgence qui s’impose pour répondre à cette situation, je préconise fortement la mise en œuvre des recommandations de cette revue suivant la feuille de route telle qu’elle y est tracée.
Sylvestre Ilunga Ilunkamba,
Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Tableau de bord de l’état de la riposte de la MVE (Semaine 03 : du 13 au 19 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des activités des commissions engagées dans la riposte contre la Maladie à Virus Ebola (Semaine 03 : du 13 au 19 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Evolution spatiale et temporelle de la MVE (Semaine 3 : du 13 au 19 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des Indicateurs Clés de Performance de la riposte à la Maladie à Virus Ebola (Semaine 3 : du 13 au 19 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des Indicateurs Clés de Performance de la riposte à la Maladie à Virus Ebola (Semaine 52 : du 23 au 29 Décembre 2019)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des Indicateurs Clés de Performance de la riposte à la Maladie à Virus Ebola (Semaine 1 : du 06 au 12 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: Cluster Nutrition - Bulletin SNSAP N°37 - Période allant de Juillet à Septembre 2019
Au cours de la période allant de Juillet à Septembre 2019, 494 zones de santé sur 519 zones de santé ont rapporté les données régulièrement, soit une complétude de 95%.
Parmi les zones de santé ayant rapporté les données au cours du troisième trimestre 2019, 48 zones de santé, soit 9% sont en alerte. La carte ci-dessous présente la localisation des ZS en alerte.
RAPPEL DE LA METHODOLOGIE DU SNSAP
Le SNSAP est basé sur les indicateurs calculés à partir des données collectées dans les sites sentinelles des structures de soins en faisant une triangulation avec les données issues d’autres secteurs.
Site sentinelle
Un site sentinelle est une aire de santé d’une ZS. En vue d’avoir une certaine représentativité des données, le choix des sites sentinelles se fait au hasard à partir des aires sélectionnées au préalable. Les critères de sélection sont basés sur la population, la fréquentation CPS et CPN.
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des activités des commissions engagées dans la riposte contre la Maladie à Virus Ebola (Semaine 04 : du 20 au 26 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Evolution spatiale et temporelle de la MVE (Semaine 4 : du 20 au 26 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Tableau de bord de l’état de la riposte de la MVE (Semaine 04 : du 20 au 26 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des Indicateurs Clés de Performance de la riposte à la Maladie à Virus Ebola (Semaine 4 : du 20 au 26 Janvier 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : 3W Qui fait quoi Où - Riposte de la Maladie à Virus Ebola (janvier 2020)
76 semaines après la déclaration de l’épidémie, ce visuel présente un aperçu de la présence opérationnelle des équipes déployées par le Gouvernement, les partenaires nationaux et internationaux pour la riposte contre la Maladie à Virus Ebola.
Sur les 66 partenaires impliqués dans la riposte, 38 sont positionnés dans la logistique, 31 dans la Prévention, 29 dans la Communication, 19 dans la surveillance, 15 dans la Prise en charge médicale, 11 dans le laboratoire, 11 dans la Prise en charge psychosociale, 10 dans la Sécurité et 4 dans la vaccination
Democratic Republic of the Congo: Consultations populaires sur les besoins de justice, réparations et prevention de nouveaux conflits dans la province du Kasaï Central en République démocratique du Congo - Février 2020
Le Kasaï central s’engage à mettre en place une commission provinciale justice vérité et réconciliation
LAURENT SAM OUSSOU
Kananga, le 5 février 2020 - Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) et le Ministère Provincial de la justice et droits humains du Kasaï Central ont remis au Gouverneur de province le rapport des consultations populaires sur les besoins de justice, réparations et prévention de nouveaux conflits dans la province du Kasaï Central. Il ressort de ce rapport que la population du Kasaï Central est fortement favorable à la création d’une Commission provinciale de vérité, justice et réconciliation.
La cérémonie de remise officielle de ce rapport a été présidée le 4 février par Martin Kabeya, le Gouverneur de la province du Kasaï Central. Elle a connu la participation du directeur du BCNUDH, Aziz Thioye, de la Cheffe du bureau de la MONUSCO dans la région du Kasaï, Sophie Stecher ainsi que des autorités civiles et militaires de la province et des représentants du système des Nations Unies opérant au Kasaï Central.
L’exécutif provincial s’est engagé à mettre en place une Commission provinciale de vérité, justice et réconciliation, tel que souhaité par la Population. « Ce rapport nous rappelle que le temps est venu pour la justice, la repentance, la réconciliation et la paix en vue de l’atteinte du développement tant recherché. C’est pourquoi l’exécutif provincial s’engage en collaboration avec l’Assemblée provinciale à la mise sur pied d’une commission provinciale Justice Vérité et Réconciliation pour qu’ensemble nous puissions dire oui à la justice, oui à la repentance, oui à la réparation, oui à la réconciliation et oui à la paix. Qu’ensemble nous puissions dire non au nouveau conflit au Kasaï central », a déclaré le Gouverneur de la Province du Kasaï Central.
Lancées le 15 août 2019, ces consultations populaires ont été menées par une équipe d’experts formés avec l’appui du BCNUDH, dans 37 sites retenus dans les 5 territoires de la province du Kasaï Central et à Kinshasa où réside une forte communauté du Kasaï Central. Au moins 1. 150 personnes (dont 48% de femmes) ont été consultées au travers des entretiens individuels ou collectifs au moyen de questions ouvertes pour recueillir leurs opinions sur leurs besoins en matière de justice, réparations et préventions de nouveaux conflits.
Selon le rapport rendu à l’issue de ces consultations, il est établi que des crimes graves ont été commis dans le Kasaï Central entre 2016 et 2017, lors du conflit lié au phénomène Kamuina Nsapu. A ce sujet, 58.2% de personnes interviewées veulent « des poursuites pénales effectives à l’encontre des présumés auteurs, avant toute initiative de réconciliation communautaire. 33,5 % de la population est prête à accorder son pardon à certains auteurs repentants à condition de ne pas être accusés de crimes graves. Ce pardon devra être accordé publiquement lors d’une cérémonie traditionnelle de réconciliation selon la culture kasaïenne, indique le rapport.
Le rapport révèle en outre que 89% de la population est fortement favorable à la création d’une Commission provinciale de vérité, justice et réconciliation. 86% estiment que « l’Etat congolais doit porter la principale responsabilité de toutes les réparations à accorder à ces victimes. 56% sont favorables à l’organisation de cérémonies commémoratives serait utile pour conserver des souvenirs de ces évènements douloureux. Enfin, 95% soutient fortement qu’il est possible de réconcilier les différentes communautés affectées par les conflits au Kasaï Central et de les amener à vivre ensemble et cohabiter pacifiquement.
La Cheffe du bureau de la MONUSCO dans la région du Kasaï, Sophie Stecher, qui rassure de l’appui de la MONUSCO, a encouragé le Gouverneur de province à s’approprier le contenu du rapport et à aller jusqu’au bout du processus en mettant en œuvre toutes ses recommandations.
Le directeur du BCNUDH a exprimé la disponibilité de son Bureau à accompagner le Gouvernement provincial dans le processus de mise en œuvre des recommandations du rapport des consultations.
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des activités des commissions engagées dans la riposte contre la Maladie à Virus Ebola (Semaine 05 : du 27 Janvier au 02 Février 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Tableau de bord de l’état de la riposte de la MVE (Semaine 05: du 27 janvier au 02 février 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Suivi des Indicateurs Clés de Performance de la riposte à la Maladie à Virus Ebola (Semaine 5 : du 27 Janvier au 02 Février 2020)
Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Ituri et Nord-Kivu : Evolution spatiale et temporelle de la MVE (Semaine 5 : du 27 janvier au 02 février 2020)
Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo : Plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2020-2024
La RDC, pays continent et premier foyer de peuplement de l’Afrique Centrale avec une population estimée à 84 millions d’habitants en 2018, soit 69% de la population totale de la région, accuse de nombreux reculs économiques, démocratiques et sociaux, et cela, malgré ses richesses minières, pétrolières et forestières notamment. L’instabilité sécuritaire qui perdure complexifie encore davantage la situation. Dans ce contexte, les élections de 2018 et la transition politique pacifique du pouvoir qui y a été associée ont ouvert la voie à la stabilisation politique, la croissance économique et aux progrès sociaux.
La RDC est un pays fragile compte tenu de la faiblesse de ses institutions et du niveau important de corruption et d’impunité. L’Etat reste aussi centralisé et a des difficultés à assurer sa présence sur l’immensité du territoire. Ces limites l’empêchent aussi de faire face à l’ensemble des conflits récurrents en particulier à l’Est du pays, qui engendrent des mouvements massifs de population.
Les sources de fragilité sont aussi liées à la pauvreté de la population et à l’insécurité alimentaire (15,5 millions de personnes en 2019).
Malgré les grandes richesses du pays, celui-ci a pris beaucoup de retard dans la diversification de ses activités économiques. Le secteur minier continue d’être le moteur de la croissance économique qui est très insuffisamment inclusive et peu génératrice d’effets sur l’amélioration du bien-être des populations.
Les diagnostics établis par le Bilan Commun de Pays (CCA) en 2019 et l’exercice d’Analyse Rapide Intégrée (RIA) réalisé en 2016 pour les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), ont permis de conclure que les trajectoires des ODD de la RDC s’orientent sur une pente ascendante, qui permettra de relever les défis de gouvernance, paix, sécurité et d’inclusion économique, sociale et territoriale.
Cependant plusieurs contraintes et lacunes freinent la mise en place des ODD, notamment dans les domaines de la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire. Certains ODD ne sont ainsi pas reflétés dans l’élaboration des politiques sectorielles (constat quasiment systématique pour l’ODD 5 sur le genre). La coordination entre les acteurs dans les différents secteurs reste faible, limitant par là-même l’harmonisation des documents programmatiques, la mutualisation des approches et des moyens dans une vision commune de résultats collectifs significatifs.
La RDC s’est dotée d’un plan quinquennal de développement pour la période 2019-2023 qui se réfère à l’Etude Prospective de la RDC à l’horizon 2040 visant à ce que « en 25 ans, les potentiels des secteurs extractifs et agricoles de la RDC auront été mis en valeur, dans l’optique de construire une économie diversifiée à croissance inclusive et à revenu intermédiaire ». Le Plan quinquennal a bien intégré les principales préoccupations des ODD et la vision de l’Afrique 2063. Ce plan a retenu cinq piliers stratégiques :
• Valorisation du capital humain, développement social et culturel
• Renforcement de la bonne gouvernance, restauration de l’Etat et consolidation de la paix
• Consolidation de la croissance économique, diversification et transformation de l’économie.
• Aménagement du territoire, reconstruction et modernisation des infrastructures
• Environnement et développement durable équilibré
Sur la base de la vision stratégique de l’Equipe Pays des Nations Unies (EP) pour l’UNSDCF, dégagée à partir des orientations de plusieurs référentiels comme l’Agenda 2030 relatif aux ODD, les conclusions du Bilan Commun de Pays 2019, les leçons apprises de la mise en œuvre de l’UNDAF 2013-2019, et les axes stratégiques du Plan Quinquennal de Développement 2019-2023, l’assistance du SNU en RDC pour la période 2020-2024 se focalisera sur trois axes stratégiques :
• Consolidation de la paix, respect des droits humains, protection des civils, cohésion sociale et démocratie
• Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection et gestion durable des ressources naturelles
• Accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire
L’UNSDCF devra contribuer, d’ici 2024, à créer les meilleures conditions pour la mise en œuvre des ODD. A travers lui, le SNU visera à ce que les populations pauvres et vulnérables améliorent leurs revenus, leur sécurité alimentaire et bénéficient de l’accès aux services sociaux de base grâce à de nouvelles politiques publiques et une gouvernance efficace porteuse d’effets sur la paix, la cohésion sociale, la protection de l’enfant et de la femme contre toutes les formes de violence et de discrimination.
Au niveau de l’axe 1, le SNU contribuera à la résolution des principaux problèmes identifiés à travers trois effets : i) réduction de la violence, des conflits armés et amélioration de la sécurité des personnes, ii) garantie de droits économiques, sociaux, culturels, etc, iii) meilleurs accès à la justice et au développement des capacités de veille de la société civile.
Pour l’axe 2, la contribution attendue du SNU sera réalisée à travers trois effets : i) promotion d’une croissance inclusive, ii) développement d’un système de protection sociale inclusive et iii) amélioration de la gestion durable des ressources naturelles.
Au niveau de l’axe 3, compte tenu de la vulnérabilité multidimensionnelle des populations rurales et urbaines en particulier en matière de sécurité alimentaire, de malnutrition des enfants, du nombre des personnes déplacées et de l’absence d’un système de protection sociale inclusive, le SNU contribuera à la résolution de ces problèmes à travers deux effets : i) l’accès équitable de qualité et durable surtout pour les populations les plus vulnérables et ii) l’assistance des populations affectées par les situations d’urgence.
La réalisation des effets passe notamment par la mise en avant et le renforcement des synergies d’action de l’ensemble des entités des Nations Unies, grâce aux nouvelles approches stratégiques comme le Nexus et le développement de programmes intégrés. L’identification de sources d’investissements, le renforcement des capacités et l’appui-conseil sont autant d’exemples d’autres mesures qui seront prises pour atteindre ces effets.
L’objectif général est que le SNU contribue efficacement à la réalisation des ODD tout en mettant en avant les synergies des actions entre toutes les entités des Nations Unies grâce aux nouvelles approches stratégiques comme le Nexus et le développement de programmes intégrés à forts impacts sur la réduction de l’insécurité humaine dans ses multiples dimensions (juridiques, civiques, économiques, etc.), la consolidation de la paix, l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi que l’amélioration de la qualité de la gouvernance nationale, provinciale et locale.
L'UNSDCF, dans sa mise en oeuvre et son suivi, veillera à respecter l'approche intégrée selon les principes suivants :
Leadership national selon les différents niveaux d’intervention en mettant, d’une part, les communautés au centre de tous les processus de dialogue et de prise de décisions les concernant et, d’autre part, en permettant aux autorités provinciales et à l’Etat au niveau central d’assumer pleinement leurs responsabilités dans la consolidation de la paix, la sécurité, le développement et la coordination efficace des politiques publiques ;
Une approche intégrée et des effets catalyseurs visant une intégration approfondie entre la MONUSCO et l’EP à travers des programmes conjoints et une concertation améliorée en vue de l’atteinte d’objectifs communs dans une optique de transition de la Mission ;
Ciblage, en définissant clairement les zones d’intervention et les secteurs prioritaires en prenant en compte les facteurs clés de la fragilité de l’Etat, la vulnérabilité des populations pauvres, les causes profondes de conflits mettant en danger la paix et le développement des zones d’intervention.
L’ancrage des actions sur les problématiques développementales de fond visant la contribution du SNU au processus de transformation socio-économique de la RDC avec un potentiel d’effets catalyseurs sur la lutte contre la pauvreté, la contribution à la création d’emplois décents et l’approfondissement de l’approche du développement durable ;
La prise en compte de l’approche Nexus dans les référentiels stratégiques et programmatiques de la RDC comme la matrice des cibles prioritaires des ODD permettant ainsi à tous les acteurs du développement de s’inscrire dans une stratégie nationale novatrice fondée sur la bonne articulation et intégration des actions humanitaires, du développement et de consolidation de la paix.
Au niveau de la mise en œuvre de l’UNSDCF et selon les nouvelles directives, l’EP veillera à l’application des principes suivants au niveau programmatique, de mise en œuvre et de suivi :
Ne laisser personne de côté, principe qui reconnait que chaque personne compte et mérite d’avoir droit à l’égalité des chances, indépendamment de son revenu, son sexe, son âge, son origine ethnique, son handicap et son lieu d’habitation.
Droits humains, mettant un accent particulier sur les questions liées aux débiteurs d’obligations et aux détenteurs de droits.
Genre et équité, du fait que les femmes sont victimes d’inégalité, d’exclusion et de violences, subissant plusieurs privations dont les plus importantes portent sur leur droit à la dignité à bénéficier de leurs droits (civils, économiques, etc.) et à accéder aux opportunités économiques au même niveau que les hommes.
Résilience, visant les capacités des populations et des institutions à faire face aux crises et chocs, à se relever et s’adapter face aux changements à travers des réponses intégrées et multisectorielles qui renforcent à la fois le capital humain, le capital naturel et le capital social.
Redevabilité, dans l’esprit du principe de responsabilité mutuelle du SNU et du Gouvernement à travers le comité national conjoint de pilotage de l’UNSDCF.
La mise en œuvre de l’UNSDCF mettra en perspective la question de l’optimisation des interventions. La réalisation des résultats suppose, au niveau des partenaires nationaux, une optimisation des interventions en matière de i) appropriation et leadership national, ii) engagement dans des programmes ambitieux en faveur des populations vulnérables, iii) amélioration de la planification stratégique et programmatique et iv) instauration d’un dialogue autour de l’efficacité de l’aide. Pour le SNU, l’optimisation nécessitera i) le renforcement de l’intégration et de la coordination, entre autres, à travers les mécanismes existants de coordination ainsi que des forums mis en place pour faciliter la transition de la MONUSCO, la programmation et la mise en œuvre conjointe basée sur les avantages de chaque agence du SNU, ii) l’élargissement du partenariat entre le Gouvernement, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers, iii) le développement des capacités et iv) la promotion de l’innovation.